NOYADE
Ô pauvre coeur écrasant fardeau de souffrances !
La misère plus je la déteste plus elle persiste
Qui au monde a idée de ce qui me traverse ?
Dieu seul connaît le poids déchirant de mes doutes.
J'entends l'océan agité de mes pensées
Il m'envoie au visage des flots avec violence
Les flots noirs du malheur approchent pour s'élancer
Mon chagrin monte noyant en moi toute espérance.
Torrents implacables montez ! Versez votre déluge !
Rêves brisés tels que des branches flottez ! Ils déferlent
Des ruines rien que des ruines ! Pas un quelconque refuge
Ah mon coeur entends tu une musique qui t'appelle ?
Djamel SAYAD
24 avril 1999