LE TEMPS
Mon Dieu! j'étais un grand rêveur
De tant d'efforts perdus j'ai peur
Mais pourquoi j'ignore où je fuis?
Mon esprit pâli me détruit.
Le Temps n'est pas un jeu de dés
Il n'a cessé de poignarder
Mon grand remords reste le Temps
Et l'ennui s'installe et s'étend.
Aucun asile pour mon chagrin
Aucun frein pour ce que je crains
Et toi Algérie, où vas tu ?
Triste rêverie abattue.
Assassin de tous mes espoirs
Edifie ton univers noir
Ô triste mémoire tout en pleurs!
Pourquoi réveiller ces douleurs?
Je ne sais pas où vont mes pas
L'ennui se veut mon seul appât
Le spectre du malheur s'agite
La souffrance n'a plus de limites.
19 Avril 1999 - Djamel SAYAD