BOUILLON
Dans mon âme une terrible guerre se dessine
Mes entrailles bouillonnent jusqu'à rupture des nerfs
Mon coeur latent appelle la fibre sanguinaire
Ma présence est dans la douleur de mes racines.
Chaque jour je vois les sommets de ma tristesse
Et ma vie ne cesse de dévaler les confins
La torture de mon âme se fortifie sans fin
Pas d'issue, pas de réponse...la vie me délaisse.
Une masse de doutes rend l'existence brumeuse
L'esprit s'exile au milieu d'immenses douleurs
La vie telle qu'un faubourg stagnant sans couleur
Ô ciel étoilé! J'entends ta voix impérieuse!
Djamel SAYAD
17 Août 2000